Des pommes, des pommes, des pommes...

Nous arrivons dans la vallée d’Okanagan, réputée dans le Canada pour son micro climat réellement clément avec ses collines semi arides contrastant les prairies vertes et les lacs bleus turquoise. Les températures très chaudes de l’été rendent cette vallée un paradis pour les vergers et c’est ici que se cultive une grande partie des fruits et légumes du pays notamment les cerises, abricots, pêches, poires, prunes, tomates pommes et raisins. Le fruit picking exige une main d’œuvre importante ce qui attire un grand nombre de jeunes y compris des québécois pour ce travail saisonnier

Après avoir semé une partie de notre blé sur la route, il est bon de voir venir le temps de la récolte.

Nous trouvons facilement un verger situé en bordure de Kelowna. Julius d’origine hongroise, le fermier de 72 ans nous accueille très gentiment. Nous avons à faire à un verger de 6000 pommiers de toutes sortes (McIntosh, Gala, Fuji, Golden delicious, Granny Smith, Pink Lady, Spartan, Red delicious…) dont certains vieux de 48 ans mais aussi des nectarines, pruniers, cerisiers, poiriers et pêchers, on trouve aussi un potager et un poulailler. C’est le début de notre cure de fruits et légumes car papy  Julius se charge bien de nous tenir en santé.

Nous sommes logés à même le verger avec la douzaine de cueilleurs (québécois, australiens, américain, français, anglais, ontarien). Bonnes bouffes et bonnes ambiances sont au RDV. La cueillette commence à 7h le matin et le changement de rythme est assez radical. Le principe est simple, il faut vider l’arbre de ses pommes en les cueillant très délicatement, excluant cependant les pommes trop petites, les abimées et celles qui n’ont pas minimum 30% de rouge, afin de remplir une benne, il faut en moyenne 25 sacs pleins pour la remplir. Chaque benne est payée 18$. Comme tout travail payé à la pièce il faut allier rapidité, efficacité, agilité car une fois en haut de l’échelle à trois pattes et le sac lesté de pommes mieux vaut ne pas tomber. La chute peut faire très mal. C’est un travail plaisant mais fastidieux et la fatigue se fait bien ressentir à la fin de la journée. Heureusement les ânes voisins adorent nous voir arriver les mains chargées de pommes, avec leurs yeux rieurs  et leurs sourires enjoués, is ne leur manque plus que la parole.

Malheureusement notre cueillette aura été de courte durée. Cette fois ci la grande envergure de Caroline n’a pas rattrapé la petitesse d’Arnaud. Puis il faut avouer que la vie est belle là haut, perché  dans  l’arbre surplombant les fruits défendus. Avec du bon reggae dans les oreilles, il est évident que la cueillette n’est pas au maximum de son rendement. Aussi nous avons préféré prendre plus de temps pour assurer notre sécurite. C’est un travail qui demande beaucoup d’expérience pour être productif, de plus la pluie ne nous a pas aidé rendant le terrain et les arbres glissants, mais cela reste une bien belle expérience.

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Commentaires: 3
  • #1

    emilie (lundi, 11 octobre 2010 05:15)

    je reconnais tres bien vos sourires!!!!!!!
    bisous

  • #2

    Pommier (lundi, 11 octobre 2010 08:24)

    Caroline tu t'es rapprochée un maximun du pommier.
    Hélas pour moi ce n'était pas le bon. Bonne continuation à vous.
    Pour les sourires d'Emilie il serait grand temps de vous rendre chez un dentiste!!!!!!!!!!!!!!!!
    Bigs bisous

  • #3

    Fix (jeudi, 14 octobre 2010 07:48)

    pom popom popom...