Mendoza, Buenos Aires, La Plata.

Avant de totalement quitter le Chili, il faut passer la frontière. Le col est sous la neige, impossible de s’arrêter sur le bas coté malgré cette magnifique route qui monte toute en douceur avec mieux de 30 virages en épingles.

 

Le passage frontalier est une simple formalité, nous sommes juste dans les temps, notre permis de transit du véhicule se périme aujourd’hui ! Buena onda comme me dira l’agent des douanes.

 

Nous revoilà en Argentine, l’accès à l’Aconcagua, plus haut sommet d’Amérique du Sud avec ses 6962m est fermé à cause de la neige, alors on file. Petit arrêt au pont de l’Inca, merveille naturelle. Ce sont les eaux chaudes sulfureuses de la rivière qui lui donnent cette couleur à la roche.

 

De Mendoza, nous ne ferons qu’une visite rapide, de même qu’une tournée dans une des nombreuses bodegas de la banlieue et une plantation d’olives.

Un peu décevant, ca sent trop le tourisme à notre goût.

 

Puis, un dernier regard sur les Andes avant de leur dire adieu.

Nous préférons le rendez-vous nature qui suit.

 

Après un bon asado dans un camping gratuit avec électricité et internet, direction Carolina et sa région paisible.

Ici, on trouve un bivouac nature parfait dans une prairie au pied du Cerro Sololasta avec ses peintures rupestres très anciennes et malheureusement dégradées par la main actuelle de l’homme.

 

D’en haut, il y a une vue sur les Sierras Puntanas en fond. Le calme règne, on aime beaucoup.

 

 

 

 

 

De Lujan, nous retiendrons l’immense basilique néogothique de jolie couleur rose.

 

Elle accueille mieux de 5 millions de visiteurs chaque année, qui viennent remercier la Vierge d’avoir accordé leur souhait.

 

Véritable Lourdes de l’Argentine.

Buenos Aires

Buenos Aires n’est plus très loin, nous sommes bien heureux d’arriver dans la métropole. Du fait de nombreuses autoroutes qui la desservent, notre intrusion s’en retrouve facilitée.

Nous allons directement dans le quartier de Puerto Madero, réputé comme sécuritaire et calme.

 

La visite de cette ville qui dégage rapidement un certain charme, commencera par le centre.

On tombe « bien », aujourd’hui il y a une énorme manifestation, la révolte a sonnée. La grande Plaza de Mayo ainsi que les rues adjacentes sont envahies.

Des chauffeurs de tout le pays sont présents pour revendiquer leurs conditions de travail, les salaires trop bas.

Difficile d’estimer la quantité de personnes rassemblées, mais nous n’avons jamais vu autant de monde pour une manifestation.

L’ambiance est bonne même si on ressent une certaine colère et une volonté de changement.

 

 

Nous flânons dans les rues plus tranquilles proches du Congreso qui lui a des airs du Capitole américain de Washigton.

Les rues authentiques donnant déjà une petite idée de l’atmosphère que peut dégager cette ville.

Que dire de la Boca, quartier ouvrier et populaire riche en couleur avec ses deux rues ultra touristiques où les touristes sont déversés en bus et envahissent les lieux, les restos attrapent touristes avec les danseurs de tango, bref c’est vrai que c’est beau mais cela sent le surfait.

Alors on s’éloigne un peu pour trouver un bar-resto local recommandé par les espadrilles.

À côté du célèbre stade de la Boca qui a vu débuter Maradona, on s’installe et nous régalons de bonne viande argentine.

Typique et sympathique et au final bien plus authentique.

Puerto Madero, quartier fraichement restauré, où les entrepôts en brique ont été reconvertis en lofts, bureaux  et resto tendances.

 

Il est agréable de se balader le long de la promenade du canal avec sa série de bassin qui attire foule de coureurs à toute heure du jour et de la nuit.

 

C’est ici dans la réserve côtière que nous renouons avec le vélo.

On se régale de pédaler ça faisait bien longtemps, heureusement ça ne s’oublie pas.

 

San Telmo, barrio des antiquaires, boutiques vintages est également parfait pour flâner avec ses rues étroites et pavées qui sont inondées et animées le dimanche avec sa feria où l’on trouve à peu près de tout, objets modernes, antiques, vêtements, spectacles de rues et évidement du tango.

Il est vrai que Buenos Aires, c’est beaucoup plus aussi mais comme souvent on est un peu dépassé par la grande ville qui même si elle est agréable ne nous convient pas amplement.

On aime rester quelques jours mais elle demande beaucoup plus, voir des années pour bien la comprendre.

 

On en retire une atmosphère bien à elle, agréable et variée.

Il faut venir à Buenos Aires pour essayer d’en saisir son côté unique et familier.

C’est avec grand plaisir que nous nous rendons à La plata car nous avons rendez-vous avec la famille lointaine d’Arnaud.

Nous faisons ainsi la connaissance de Marie Esther et Roberto, argentins de toujours. ,

Ils prennent le temps de nous faire visiter le gouvernement des enfants dont Walt Disney s’est largement inspiré.

Et la sublime cathédrale de la ville le tout dans un français parfait. Les échanges sont très intéressants et leur gentillesse énorme.

 

Un grand merci à vous.

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Commentaires: 1
  • #1

    nicole (mardi, 04 septembre 2012 15:13)

    Explications sur la lointaine famille d'Arnaud:le grand père de Marie Esther (photo)et de ses soeurs, Jean Sauveur Toulicot est né en 1863 à Os Marsillon, petit village du Béarn, instituteur, il a émigré à Buenos Aires à l'age de 26 ans, pour échapper à un trop long service militaire, il avait une jeune soeur Marie,restée au village qui était l'arrière grand mère d'Arnaud.En résumé Jean Sauveur était l'oncle d'Elise la grand mère à Arnaud. C'est facile à comprendre? non? Merçi à Arnaud d'avoir rencontré mes très chers cousins d'Amérique, que j'embrasse. Bises à tous.